En prévision de l'ascension du Mont Aiguille par la voie normale, voie qui ne présente pas de difficultés (III+ max), j'ai voulu me rendre compte de ce que représentait la marche d'approche. Le temps est maussade ce matin, il fait froid et les nuages très bas me cachent le mont Aiguille que je n'apecevrai que vers 1750m au sortir de la fôret en arrivant sur le pierrier( voir photo 7). Cette montée de 800m de dénivellé, se fait principalement en fôret, une montée "douce" faite en 02h20 sans matériel de grimpe, ni cordes. Dans la voie normale, j'aperçois quatres cordées de courageux. Moi, j'ai les mains gélées. Pas à l'abri de chutes de pierres provoquées par les cordées au-dessus, je ne m'attarde pas et redescend en 01h40. J'avais pour projet de faire un jour cette voie seul, mais la perpective de trimbaler 100m de cordes ( pour les rappels de descente) pendant la marche et l'ascension a réduit à néant ce projet. Je devrai donc faire cette voie prochainement avec Henri, alpiniste de 77 ans que j'ai rencontré sur la via ferrata d' Ancelle (Via N° 59), qui connait parfaitement le mont Aiguille pour l'avoir gravi par de nombreuses voies différentes.
Les photos 25 à 28 proviennet d'internet.
Au Moyen Âge, le mont Aiguille est baptisé en latin Mons inaccessibilis, ce qui signifie « mont Inaccessible ». Il est perçu par la population comme un énorme rocher extrêmement haut et inaccessible pour l'Homme
La première ascension du mont Aiguille est réalisée le par Antoine de Ville, seigneur lorrain de Domjulien et Beaupré et capitaine du roi, accompagné, selon les sources, de sept hommes ou d'une vingtaine plus un notaire, sur ordre de Charles VIII, roi de France. Des échelles et des pitons ont été utilisés pour réaliser cet exploit, qui est généralement considéré comme l'acte de naissance de l'alpinisme. Jusqu'ici dénommé « mont Inaccessible », le mont est dès lors baptisé « Aiguille-Fort ». Ce n'est qu'en 1834 que le mont est gravi pour la deuxième fois par un berger de Trésanne ; des sept hommes qui tentent de renouveler l'exploit, il est le seul à venir à bout de l'ascension. En 1877, Édouard Rochat est le premier touriste au sommet. Membre du CAF, il met 1h35 pour gravir la voie normale, accompagné d'un certain Magadon et d'un jeune du pays.