No mad, and curious…

Alors là, Chapeau ! Chapeau aux cyclistes qui gravissent le Mont Ventoux en vélo musculaire. Que c'est long et pentu, en particulier la partie se situant an foret jusqu'au "chalet Renard" ! Mon vélo électrique m'a épargné du moindre essouflement, mais mes jambes et mes fesses qui n'ont pas décolées de la selle ont souffert. Il y a trois possiblilité pour y monter, par Sault, par Malaucène, enfin, celle que j'ai faite, par Bédoin, la montée mythique du Tour de France. Ce lundi matin (4 avril), à la montée et à la descente, j'ai quasiment été seul sur la route. Quel privilège. Parti sous un beau ciel bleu dans une température de 12°, il faisait 0° au sommet et le temps s'est couvert. Malgré les gants, j'ai chopé une onglée. Question vêtements, 2 couches sur les jambes, 4 couches sur le torse (respectivement 1 et 3 à la montée), 2 "buffs" sous le casque, un autre sur le visage. J'ai tenté d'économiser la batterie au maximun, jusqu'au "Chalet Renard" dans la section la plus difficile, puis certain d'arriver au sommet, j'ai "enclenché le mode "turbo". A 5 km du sommet la route était barrée pour les voitures. Je me suis retrouvé véritablement seul au sommet du Ventoux. Quelle sensation étrange. La descente est vraiment magnifique, les virages sont bien relevés et la visibilité est très bonne. Prudent sur le haut ou persistaient des petites plaques de glace et de la neige fondue, les presque 100kg que nous formons avec ma monture descendent à un raisonnable 60km/h, ce qui déja procure de belles sensations.

Ci dessous des photos faites lors de la montée du Ventoux, puis d'autres issues des deux randonnées que j'ai faites les jours précédents