On passe un cap. De toutes celles que j'ai faites cette année, avec La grande Fistoire, on passe un cap en matière de sensations, de "vertige". Je l'avais déjà parcourue il y a une douzaine d'années, encadré par Eric K. et Jean-Charles M, parce qu'a cette époque, j'avais vraiment la frousse. Un devant, un derrière pour me faire avancer. J'ai en particulier un très mauvais souvenir, le passage du pont Népalais de 32m, très remuant et remontant sur la fin. J'ai bien proposé aux deux jeunes que l'on voit sur les photos de passer ce pont avec eux : à deux sur le câble , le balan (ou ballant) est attenué. Je les ais attendus un bon moment au bout de la passerelle, je pense qu'il se sont arretés au sommet pour casse-crouter. Attente trop longue qui m'a fait gamberger et renoncer. Ah oui, j'ai encore une excuse : le vent était particulierement violent. Bon, pas grave. J'ai eu toute ma dose d'émotions. Je l'ai terminé par les trois tyroliennes de 140m, 130m, 220m. Cette via ferrata est exeptionnelle.