En voici une que j’aurais mieux fait de ne pas tenter. Le site des via ferratas du diable propose sept parcours du plus simple au plus difficile (Oui, dis comme ça, c’est comme un peu ne rien dire). Alors on y trouve les angelots (PD), les diablotins (PD+), la traversée des anges (AD), le chemin de la vierge (D), la montée au ciel (D), quel programme ! , la descente aux enfers – la montée au purgatoire (TD) , y’a de l’espoir ! , et enfin les rois mages (TD), celle que j’ai choisis après délibération avec moi-même : une éventuelle descente aux enfers, ça peut attendre.

Ce parcours démarre directement à 200m du sol, on est tout de suite dans l’ambiance. Le pont népalais de 25m ( le pont Gaspard) traversé sans problème, la suite de la via est quasi en permanence « sur les bras » et les pieds sur le rocher : les « marches » sont rares. On arrive sur le pont de singe de 20m (le pont Balthazar) et là : ah non, vu la courbe du câble de marche et du câble de vie, pas pour moi, je déteste ce qui se balance. On peut voir cette courbe sur la photo 10. J’ai pourtant visionné un certain nombre de vidéo ou la traversée avait l’air « tranquille ». Allez hop, je prend l’échappatoire. Je n’emprunterai donc pas la passerelle Melchior (Ha, Ha ! comme c’est original) de 83m. Oui, je suis un peu énervé….

 

Les vias jouxtent (encore un drôle de mot) le majestueux fort Victor Emmanuel et le Fer à cheval fortifié de la Redoute Marie-Thérèse bâtis entre 1820 et 1832.Ces vestiges sont une invitation à mieux connaître l’histoire tourmentée de ce verrou stratégique du passage vers l’Italie (Bernard RANC).