J’ai habité Marseille, Toulon puis La Seyne-sur-Mer entre 1983 et 1999. J’ai très souvent emprunté l’autoroute de Toulon à Aix ou de Marseille à Aix. A chaque fois la même émotion, lorsqu' apparaissait d’un coup le massif de la Sainte Victoire, cette gigantesque muraille plein sud culminant à 1011m de haut sur plus  de 10km de longueur alors que sur l'A52 jusqu’à Belcodène, après la Bouilladisse elle reste bien caché par les collines que traverse l’autoroute. Et d'un coup, c’est un choc visuel. La première photo ci-dessous qui est magnifique n'est pas de moi, je l'ai trouvé, et même si ce n'est pas exactement ce que l'on aperçoit de l'autoroute (qui est plus haute et plus a droite), elle vous en donne une idée .

Ce n’est pas le regard le plus connu sur le massif : tout un chacun se souvient avoir vu des peintures de Cézanne, on en compte pas loin d'une soixantaine, qui en grande majorité représentent le flan ouest.

De très nombreux sentiers plus ou moins escarpés parcourent ce massif. Je me suis servi de l'application "Visiorando" qui propose une douzaines de circuits. Ce qui m'importait, c'était de monter au sommet et parcourir la crête. La randonnée m'a demandé 5h30 de marche de nombreuses fois interrompues pour prendre, à chaque détour de sentier, les 350 photos de la journée. Entamée par un temps brumeux, tantot dans les nuages, voir au dessus des nuages, une fois sur la crête, le soleil s'est imposé. 18 à 20 degrés, c'est bien suffisant pour souffrir de la chaleur sur ces cailloux. Je ne la ferais pas en été, cette balade.

On n'y fait pas que marcher, on grimpe aussi à la Sainte-Victoire. Avec Michel et Hélène, debut des années 90, j'ai eu l'occasion de faire les quatres dernières longueurs de la voie "le grand parcours". La photo est ci-dessous. Aussi, je vous ait mis des photos ou l'on apercoit des grimpeurs et une belle photo d'un cairn².

²cairn

Les cairns en randonnée

Généralement ils :

  • indiquent le chemin à suivre dans les endroits où un balisage « classique » (marquages peints, plaques, etc.) ne serait pas pratique ou voyant. Soit car il n’y a pas de points hauts, soit car le balisage « classique » pourrait être emporté ou recouvert (neige, rochers, etc.) ;
  • indiquent le chemin à suivre là où le chemin n’est pas visible au sol car celui-ci est rocailleux, marécageux, sableux, neigeux ou autre – ils peuvent être aperçus de loin (parfois des piquets sont utilisés dans ces conditions) ;
  • servent de balisage dans les endroits qui peuvent avoir une visibilité réduite (brouillard, intempéries, etc.) ;
  • marquent un sommet.